Il ne faut rien lâcher, malgré la peur qui peut nous habiter aujourd’hui. Ne rien lâcher des valeurs auxquelles nous tenons, de nos aspirations à la liberté, à la fraternité et à la solidarité.
Les mots manquent de force pour exprimer l’effroi qui est le nôtre suite aux actes de barbarie perpétrés en France hier. Nos pensées vont aux victimes elles-mêmes, aux familles de victimes, ainsi que plus largement à tout un peuple qui, aujourd’hui, est en deuil.
Rien ne justifie ce dévoiement absolu du sens de la vie et des valeurs humaines.
Face à ceux qui répandent la terreur par la mort,
Face à ceux qui veulent détruire notre vivre ensemble,
Face à l’objectif des terroristes qui est de nous diviser, de semer la peur et la haine et de nous pousser à nous replier,
Face à la barbarie la plus abjecte,
Il ne faut rien lâcher.
Avec toutes celles et ceux qui sont intervenus sur le terrain pour assurer la sécurité, qui ont spontanément ouvert leurs portes hier et et qui apporté les premiers secours,
Avec l’immense majorité des hommes et des femmes de notre pays et d’ailleurs qui souhaitent vivre en paix et refusent la logique de violence et de haine,
Il ne faut rien lâcher, malgré la peur qui peut nous habiter aujourd’hui. Ne rien lâcher des valeurs auxquelles nous tenons, de nos aspirations à la liberté, à la fraternité et à la solidarité.
Par delà nos différences, nous sommes unis et nous devons rester unis.
Zakia Khattabi et Patrick Dupriez
Coprésidents d’ECOLO
Un dossier suivi par

Patrick Dupriez
Co-président d’ECOLO
Ingénieur agronome de formation, j’ai très jeune rejoint les rangs d’Ecolo.
En juin 2009, j’ai été élu député régional. Je me suis d’emblée passionné pour les questions liées à l’agriculture, la nature, les travaux publics, l’enfance, la santé et les relations internationales. En mars 2012 j’ai été désigné à la présidence du Parlement Wallon. Depuis mars 2015 je suis co-président d’Ecolo avec Zakia Khattabi.

Zakia Khattabi
Co-présidente d’ECOLO
Militante féministe et consultante diversité, je me passionne pour les questions de gouvernance et plus précisément sur l’évaluation des politiques publiques. J’ai toujours eu des engagements politiques. C’est ainsi que progressivement, et parce que je crois en l’écologie politique comme projet de société global et progressiste, j’ai naturellement rejoint les rangs d’Ecolo.